Fév
24

L’origine, le big-bang du ski de fond sur la planète a été localisé… au Québec!

L’origine, le big-bang du ski de fond sur la planète a été localisé… au Québec!
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(RO) — L’origine des compétitions de ski de fond chez les maîtres, de même que le Camp des maîtres lui-même, a toujours été nébuleuse. Il est temps de faire la lumière sur le sujet.

De nombreux personnages ont joué un rôle majeur dans le monde du ski de fond au Québec, et ils continuent encore de le faire après 20 ans. Michel Bédard et Léon Simard sont les deux piliers du Camp des maîtres. Ils sont les dignes successeurs des personnages à l’origine du ski de fond au Québec, au Canada et dans le monde. Quel destin les lie? Enfin se dévoile ici les origines inextricables des masters du ski de fond dans le monde, de l’AMSF et du Camp des maîtres, origines aussi incroyables qui rappellent celle du big-bang.

La première association des maîtres de ski de fond dans le monde

Bien qu’il n’ait jamais participé au camp comme tel, l’idée d’un camp d’entraînement pré-saison fut d’abord lancée par Jean-Yves Desrosiers qui était impliqué dans l’organisation du ski de fond au Québec pour les maîtres et Ski-bec. Il avait participé à l’organisation de championnats canadiens et provinciaux durant les années 1980. Selon Jean-Yves, «En septembre 1980, William D. (Bill) Gairdner et Jan D. Hansen créaient l’Association canadienne des maîtres en ski de fond (ACMSF), la première qui a pris naissance dans le monde. Bill Gairdner en devint le premier président et Jan Hansen, le premier vice-président et premier directeur de la division du Québec. L’événement déclencheur fut une compétition internationale de vétérans organisée par Jan Hansen au Club Viking à Morin-Heights (nord de Montréal) à l’hiver 1980. Devant l’intérêt des participants qui étaient âgés de 30 ans et plus, il fut proposé que de telles compétitions reviennent régulièrement et qu’une structure soit créée pour s’occuper des skieurs et des skieuses de 30 ans et plus.» La compétition de Morin-Heights fut suivie, à partir de 1982, d’une compétition annuelle internationale, connue sous le nom de Coupe du monde des maîtres en ski de fond (Masters World Cup).

L’AMSF : leader dans le monde

La «division du Québec» de l’Association canadienne des maîtres de ski de fond fut sous la responsabilité de Jan Hansen qui en fut le premier directeur et promoteur en 1980. Impliqué activement dans le Club Viking et dans les compétitions provinciales, ce Norvégien parvint à recruter le premier noyau de maîtres. Ce fut ensuite Jean-Yves Desrosiers qui prit sa relève à partir de 1983 et cela jusqu’à 1989, en même temps qu’il était impliqué dans d’autres activités et organisations du ski de fond, notamment dans la région de Québec. Dès 1983, Jean- Yves Desrosiers et Lucien Maheu (du Club Ookpik) mirent sur pied le «Comité régional (région 03 – Québec) des maîtres en ski de fond» avec l’espoir que le modèle ainsi développé serait introduit ailleurs dans les régions de la province. Le comité des maîtres de la région 03 devint rapidement le plus important au Québec et au Canada, le recrutement ayant atteint jusqu’à environ 300 membres.

Le ski est une affaire de famille chez les Simard. Ici, Cécile Labranche, future mère de Léon Simard. Elle a 91 ans aujourd’hui.

Par son nombre de membres, son nombre d’activités et par son dynamisme, le comité devenu l’AMSFQ devint le véritable leader des maîtres de ski de fond au Québec et au Canada. La division du Québec de l’ACMSF et l’AMSFQ s’occupèrent, à partir de 1983, de
l’organisation des compétitions régionales et provinciales et même de la tenue au Québec du Championnat canadien des maîtres en 1989 au Mont Sainte-Anne. Ils aidèrent aussi les maîtres qui souhaitaient participer tant au Championnat canadien hors Québec et à la Coupe du monde des maîtres en ski de fond tenue chaque année dans un pays différent. En 1989, Léon Simard se joint à l’AMSFQ et en devient bientôt le président. Jamais son «règne» ne sera remis en question.

Une nouvelle activité en 1990: le Camp des maîtres

Quant à Michel Bédard, il était durant les années 1980 un fier compétiteur, en plus de siéger au bureau de direction de l’AMSF et de représenter les maîtres aux réunions de Ski-bec. Il a été au départ le principal artisan à l’origine du Camp des maîtres. «J’avais déjà participé à quelques camps d’entraînement de Ski-bec, un à l’auberge du Mont-Albert et un autre au Nouveau-Brunswick. J’avais les contacts pour recruter des personnes- ressources et, comme compétiteur, j’avais une bonne idée du genre d’activités qui répondraient aux besoins des fondeurs. Je connaissais l’existence de la Forêt Montmorency et je savais l’endroit idéal pour la tenue d’un camp pré-saison». En effet, dès 1976, Michel était déjà allé faire une excursion exploratoire dans le parc des Laurentides. Ainsi est né le Camp des maîtres en 1990. À partir de 1992-93, Léon Simard et le CA de l’AMSFQ ont pris en charge le recrutement des personnes- ressources et le programme d’activités. Et Michel y va toujours de sa touche personnelle.

Fév
24

Le ski à Lévis en 1930-1940

Le document qui suit a été présenté lors d’une conférence de François Pichard donnée en janvier 1999 à La Société D’Histoire De Lévis. M. Pichard y raconte l’Histoire du ski au Québec en général et en particulier la naissance de ce sport à Lévis dans les années 1930 et 1940. Il fut l’un des fondateurs du club Montagnard en 1933, ce club étant lui-même l’un des trois clubs fondateurs de la zone de ski de la Vallée du St-Laurent, aujourd’hui connue sous le nom ‘skibec’.

M. Pichard révèle aussi l’origine, en 1935, de la fameuse coupe Lévis-Mirepoix, qui est le plus ancien trophée de ski encore débattu en Amérique.

À lire, cette conférence en format pdf

Voir le profil de M. François Pichard intronisé au Temple de la renommée du ski canadien en 1983.

Fév
24

Vidéo : Loppet Gatineau ( 2011 )

Vidéo produite par Robert Bernier

Fév
14

Résultats : Le Norvégien ( 11 février 2011 )

Résultats

Avr
20

Loppet Boréal 2010 / partie 2

Cette année André(1) m’accompagne. On vient de quitter Lac Beauport, direction Forestville. Comme tous les ans, c’est à mon auto que j’ai confié le soin de me transporter jusqu’au départ de la Loppet Boréal. Elle en a eu pour son kilométrage.

Il neige, il pleut, il poudre, il vente, il grésille. Les conditions climatiques sont exécrables, les vents violents atteignent les cent kilomètres à l’heure et la visibilité est nulle. L’auto est sans cesse déportée par des bourrasques de neige. La Zamboni est passé sur la chaussée et la glace est parfaite. Inutile de décrire le trajet, un seul mot le fait admirablement bien : abominable. La route va être longue. Et elle a été longue…

Mon véhicule a été le dernier à embarquer sur le traversier de Tadoussac qui a ensuite interrompu ses services pour quelques heures.

Tous ces moments difficiles seront vite oubliés une fois rendu à l’Écono Lodge, à Forestville.

On va même prendre le temps d’aller tester la piste et les conditions de glisse. La couverture neigeuse est mince sur le plateau de départ. Sur les deux premiers kilomètres ,la couleur de la neige n’est pas trop attirante mais ensuite, tout est parfait. Une fois de plus les traceurs ont fait des miracles(2).

Revenons aux choses sérieuses : la bière et le souper . Le dépanneur est toujours compétitif côté  » spéciaux « . Quant au buffet de l’Écono Lodge, il est toujours parfaitement adapté à une veille de course de longue distance.

Les amis sont presque tous là malgré des conditions routières exécrables qui ont empêché certains groupes de se déplacer ( le traversier de la rive sud est fermé ).

Lors de la réunion d’information, après le souper, les organisateurs nous confirment que la course de 100 km n’est pas maintenue et qu’elle est remplacée par un 54 km ( on fera deux boucles de 27 km ). Merci aux organisateurs d’avoir pris cette sage décision. Les skieurs qui ont manifesté une petite rumeur de mécontentement l’auront vite oubliée demain matin lorsqu’ils seront face au vent.

Bonne nuit tout le monde.

La nuit a été ponctuée de rafales de blizzard. Les murs de la chambre ont tremblé à plusieurs reprises. On est chanceux d’être au chaud.

Cinquante trois réveils ont sonné en même temps, vers six heures du matin, annonçant le petit déjeuner et la période de réchauffement. Le temps d’avaler mes bagels, d’enfiler mes combines et me voilà en plein vent essayant d’atteindre le plateau de départ ( un pas en avant, deux pas en arrière ). Le vent est encore plus violent qu’hier. Trois bénévoles attelés à une cabane de pêche sur glace triment comme des damnés pour la transporter sur la ligne d’arrivée afin d’y abriter les officiels.

Les participants aux différentes épreuves testent les skis, les parachutes et les cerfs volants.

Surprise… Les organisateurs viennent d’annoncer que je suis l’ambassadeur de l’événement. Je ne le savais pas…j’aurais mis un habit. Lorsqu’ils m’ont demandé de donner le départ du 54 km classique, je n’ai eu que quelques secondes pour pratiquer. Mais elles ont été suffisantes pour que mon  » 3-2-1-partez  » soit une véritable réussite. Le départ a été fabuleux.

Dix minutes plus tard, c’est au tour des skieurs du 54 km patin de se regrouper sur la ligne de départ. La qualité du  » 3-2-1-partez  » est excellente mais manque du dynamisme et du brio de celle du départ précédent. Croyez-le ou non, je me suis glissé dans les trois premiers pour dix mètres, le temps de paraître à mon avantage sur les photos du départ. Mon cardio m’a ensuite ramené à la réalité, et derrière les vedettes. De toute façon, je ralentis toujours au passage devant le MacDo ( je respire un bon coup, ça me donne des forces ).

La neige est brunâtre, molle et mouillée mais ne contient aucun résidu solide ( dommage, j’ai l’habitude au Mont Royal ). Le peloton s’effrite assez rapidement et chacun s’installe à sa place. Le vent est tellement fort qu’il n’est pas possible de rester devant un groupe. Il faut prendre des relais, chose qui s’organise admirablement bien dans le groupe avec qui je fais du social. Le skieur de tête laisse très poliment sa place au skieur suivant , se laisse déporter en queue de peloton et profite pour quelques minutes d’un paravent gratuit. C’est une technique avantageuse qui permet de discuter avec un peu tout le monde et non pas uniquement avec le voisin immédiat. La piste est bien tracée, propre et large.

Une petite montée. On s’attend au sommet. Tout le monde est là ? OK, on repart. Le long des lignes électriques, la violence du vent force le groupe à faire de la marche arrière. Suit une belle portion de piste

relativement plane, bien abritée et qui serpente entre les arbres. Mes skis se déchaînent. Ils veulent rattraper une paire de Peltonen qu’ils trouvent à leur goût. Je les laisse faire, après tout ce sont eux les vedettes ( pour le moment ).

Les traceurs ont fait des miracles. Je vais écrire au Vatican, des fois qu’on aurait besoin de noms pour les prochaines canonisations.

Les kilomètres se suivent et se ressemblent. Les organisateurs ont commandé le même vent que je retrouve généralement en canot ( le modèle qui tourne avec les virages et qu’on a toujours de face ) . Je me demande si on fait vraiment une boucle, le vent est toujours dans le même sens. Je ne sais pas trop comment j’ai réussi à faire le premier tour, mais lorsque j’ai vu la pancarte du km 25, j’ai pensé à la ligne d’arrivée.

Niaiseux…il reste encore un tour. Exactement le même, avec le vent aux mêmes endroits, la neige croustillante aux même places, les ravitaillements tout aussi bienvenus et avec les mêmes skieurs pour le social. Il faudrait peut être que je m’arrange pour les larguer, si je veux faire bonne figure à l’arrivée. Je me casse donc la figure dans un virage et mes amis me quittent. Voilà, je suis seul. Un peu de méditation va me faire le plus grand bien.

Les officiels me l’ont confirmé: j’ai bien fait le second tour mais je ne m’en souviens pas. Par contre les deux derniers kilomètres le long de l’aérodrome ont laissé des traces d’acide lactique dans mes articulations. Je suppose que c’est l’odeur de la soupe chaude qui nous attend qui m’a guidé jusqu’à la ligne d’arrivée.

Un coup de Kleenex, une ou deux interviews et je m’écroule.

Je me relève illico car cette année ce n’est pas une ambulancière qui donne la respiration artificielle. Le temps d’enlever mes skis, de les remettre dans leur sac et je me précipite dans la tente ( sous laquelle deux brûleurs dispensent une confortable chaleur ) pour une copieuse collation. Je m’installe sur une chaise de camping en toile ( le modèle qui est vendu autour d’un trou pour mettre la bouteille de bière ). Une charmante bénévole m’a offert délicatement un verre de bouillon chaud. Bonne initiative…Ça me change des verres de boisson sucrée que j’ai renversé sur mon costume de ski pendant la course.

Tranquillement, je reviens à la vie. J’ai même le courage ( mais je dois le prendre à deux mains ) d’aller chercher un morceau de fromage et des glosettes.

Marie et Myriam ( deux jeunes skieuses du Club Rapido ) viennent de terminer leur course. J’ai profité de leur compagnie pour vérifier la théorie de la superposition des couleurs.

Je vous livre les résultats de notre étude . Si on mélange du Gatorade jaune avec du Gatorade bleu ( le modèle fluorescent ), on obtient du Gatorade vert. Le mélange de Gatorade jaune et de Gatorade rouge donne bien du Gatorade orange. Par contre si on mélange du Gatorade bleu avec du Gatorade rouge, on obtient un Gatorade de couleur brunâtre, pas très attirant et non pas du Gatorade violet.

C’est vraiment ma course préférée… Entre la ligne d’arrivée et la douche il y a 74 secondes de marche rapide. J’en profite pour me vautrer dans le bain, et ensuite dans le lit(3). N’oublions pas les Olympiques.

Avec André, on a subit cinquante minutes de curling avant de s’endormir pour se réveiller une fois le trente kilomètres féminin(4) terminé. Aucun commentaire. Le banquet va nous remonter le moral.

Belle ambiance, nourriture de qualité ( surtout les desserts, j’en ai pris 6 ), atmosphère chaleureuse . Tous les ingrédients sont présents pour une parfaite réussite.

On a eu droit à quelques discours ( sauf le mien, je ne l’avais pas préparé(5) ). Une petite mise au point . Lorsque le représentant de l’Office du Tourisme a dit que le sort s’acharnait sur la Loppet, il ne parlait pas de mes inscriptions successives mais faisait références aux conditions météorologiques.

De bière en verres de vin, on est arrivé à la remise des médailles. Les œuvres d’art de Rose-Marie,  » La marchande de sable « , sont toujours aussi belles et appréciées. En temps qu’ambrassadeur, j’ai eu le plaisir d’en accrocher aux cous de plusieurs des compétitrices et de les féliciter de leur performance. Pour ma part, j’ai eu droit à une belle surprise : un vitrail de Rose-Marie. Il est magnifique et orne une des fenêtres de mon logement. Je vais souvent penser à elle et à vous tous.

Il se fait tard. On reprend la route de bonne heure demain. On rentre. Bon dodo à tous.

(1) Nouvelle révélation étonnante dans le monde des maîtres : André ne se rase pas la tête les veilles de course car la tuque ne tenant pas sur un crâne rasé. Je lui ai suggéré d’utiliser les bandes adhésives START pour la fixer. L’idée est bonne mais ces bandes sont de plus en plus rares dans les coffres de fartage.

(2) Seront-ils les prochains… après le frère André ?

(3) … et dans la bière.

(4) Je précise pour les maîtres qui pensent que j’ai fait une faute d’orthographe que ce ne sont pas les kilomètres qui sont  » féminin », ce sont les participantes.

(5) Depuis cette soirée mémorable, je me suis rattrapé et j’ai envoyé mon discours aux organisateurs. Demandez le leur.

C’est pas fini….

Mes douze paires de skis font la grève. Après avoir lu le texte qui précède, elles veulent que je raconte LEUR course. Je vous transmets donc l’intégrale de l’interview de ma paire de X-IUM Skating WCS, réalisée par Radio Canada sur la ligne d’arrivée de la Loppet Boréal, édition 2010.

Fruit de l’accouplement d’une technologie avant-gardiste et d’une construction avec plaque intégrée, c’est en Espagne que papa et maman Rossignol m’ont conçue. Mon noyau de Monex nid d’abeille, ma configuration octogonale et ma nouvelle ligne de côte Vario Cut, alliés à une semelle de graphite K7000 à structuration numérique font de moi une des vedettes de la glisse. J’ai plusieurs soeurs jumelles, mais malheureusement, la famille a été dispersée dans plusieurs pays. Après une courte période en pouponnière, avec quelques centaines de mes jumelles, j’ai pris l’avion pour votre beau pays, via Granby.

Remise du décalage horaire, après quelques jours de repos, j’ai subi mes premiers tests. Un ordinateur m’a évaluée sous tous les angles: taille, cotes, cambrure, flexibilité, comportement à la torsion, réaction à l’écrasement ( à pleine charge et à demi-charge ), qualité de ma semelle, perfection de mon cosmétique… Le verdict final est tombé. Je suis destinée à un coureur d’élite ( n’ayons pas peur des mots ). Une magnifique étiquette me lie désormais à Paul J… mon nouveau chauffeur. C’est lui qui va prendre soin de moi ( nettoyage, passage au four, engraissement ). En échange, je me dois de lui assurer glisse, maniabilité, confort et efficacité. C’est ce que j’ai tenté de faire dans la course qui vient de se terminer. Je vous la raconte depuis le début.

Vendredi soir

Je somnolais, confortablement allongée dans mon sac protecteur, dans une belle chambre de l’Écono Lodge lorsque Paul m’a ramenée à la réalité. C’est l’heure du fartage. Me voilà donc fixée au banc de fartage. Pour commencer, mon soigneur gratte la couche de fart qui me protège des rigueurs du voyage. Suivent quelques coups de brosse énergiques, histoire d’évacuer les quelques saletés qui pourraient boucher mes pores. J’aime particulièrement cette séance d’étrillage. Viennent ensuite sept couches de … (c’est un secret que je ne peux pas dévoiler) .J’ai droit à une petite pose pour me refroidir. La phase de grattage est moins agréable mais on s’y fait. Quand à l’étrillage à la brosse, c’est mon moment préféré. Surtout avec la brosse de crin de cheval. Elle donne du brillant à ma base et rajeunit mes structures. De retour dans le sac de rangement, je m’accorde un repos bien mérité pour être en forme demain matin.

Samedi matin

6h. Paul vient me sortir du sac et je rejoins les collègues par un beau – 1oC sur le plateau de départ pour les tests de glisse. Le contact avec la neige est brutal mais la cire me protège efficacement. Alignée avec mes confrères, je me sens intimidée par les regards admiratifs de plusieurs skieurs. » Regarde les WCS… la base est de toute beauté… c’est le nouveau modèle… des bombes… tenue de piste incroyable « . Je dois cependant quitter mon fan club pour les tests de glisse. Il va falloir se montrer à la hauteur: je suis en compétition avec mes deux paires jumelles.

Le test est capital. Je dois me concentrer et faire de mon mieux. Le long d’un faux plat descendant, je plie, je courbe, j’épouse les moindres méandres de la piste refusant de me laisser ralentir pas les blocs de glace, les brindilles et les feuilles que je survole au passage. Grâce à ma Xplate, je répartis mes appuis le plus efficacement possible. Chaque centimètre me rapproche de la sélection. Je suis tellement absorbé par mon comportement que j’en rote du fartage. Tant mieux, ma glisse est excellente. » C’est les WCS que je prend « . Youpi !!! j’ai battu mes amies. Reste à prouver que je suis effectivement la meilleure.

Retour au calme. On part dans trente minutes. J’en profite pour me détendre les pores et me refaire une flexibilité. J’ai même droit à une petite gâterie ( au feutre, pour me récompenser ).

En route vers le plateau de départ, je salue quelques connaissances: Fischer, Atomic, Madshus qui comme moi se dirigent vers la ligne de départ.

La semelle sèche, les rainures tendues, bien calée dans mon couloir, j’attends le coup de feu.

Pan! C’est un départ. Démarrage en douceur. Ce n’est pas le moment de casser ni de se laisser intimider. Quelques coups de spatule pour me frayer un chemin. L’occasion étant trop belle, j’écrase un Madshus Nanosonic Carbon un peu trop agressif et balance un coup de spatule pas méchamment ( grâce à la souplesse de ma spatule Carbon Modulus ) à un RCS Skating Plus trop affectueux. En quelques minutes, on atteint le régime de croisière. La piste est large. On peut enfin s’exprimer pleinement sans risque de fracture. Je décide de suivre un groupe de 3 ou 4 paires qui glissent à mon goût. Le « cruise control » est enclenché. On peut même échanger quelques mots:  » Tu viens d’où ? – C’est quoi ton fartage ? – Salut, bien récupéré de la semaine passée ? « 

Et l’effort continue. Oh la belle petite paire de Peltonen Supra-X Hybtonite. Elle vient du Mont Ste – Anne. Je lui ferais bien le coup du klister qui colle mais plus tard… Pour le moment, je dois me concentrer. On est sur le chemin du Vieux Laval. La piste rétrécit et grimpe sur plusieurs centaines de mètre. Je sens l’effort appliqué par mon chauffeur. Chaque impulsion me colle à la neige. Je m’y agrippe de tout mon fart, m’efforçant de progresser sans relâche. Mes spatules pilent sur la paire qui me précède, mes talons sont écrasés par le poursuivant. Aie! Je viens de prendre un coup de pointe, ça pique. Ça joue dur, mais il faut s’accrocher. Le patron décide de doubler. Je me retrouve coincée entre un banc de neige et des Atomic World Cup agonisants. Des parcelles de terre m’égratignent le Ptex, mais je passe. Tant pis pour l’esthétique. Les cicatrices seront autant de preuves de ma combativité. La ligne d’arrivée est en vue. Il reste un second tour avant de penser au repos.

Le tempo accélère. La neige a changé. Granuleuse, elle glisse moins sous mes semelles. Agressée par des cristaux acérés, je sens ma glisse diminuer. Pour ne pas lâcher mon groupe, je me dois d’être vigilant et de compenser la perte de glisse par une technique irréprochable. Mes carres soufrent mais combatives comme je les connais, elles grignotent les secondes. Merci à mes concepteurs. Ils m’ont donné les qualités nécessaires pour attaquer chaque virage bien à plat, m’efforçant de suivre la meilleure ligne de courbe sans mouvement parasite ni dérapage intempestif. Le patron skie en puissance mais je sens bien qu’il se garde quelques cartouches pour les derniers kilomètres. Je garde donc quelques cartouches en réserve. Il faut tenir encore un tour.

Lors du premier passage devant la ligne d’arrivée, il faut faire bonne impression auprès des spectateurs. Puis on repart pour un second tour de souffrances. Mes cellules ne fonctionnant plus à plein régime, j’en perd des bouts. Je ne me souviens pas de tous les kilomètres.

J’amorce enfin le virage qui annonce le chemin du retour. Au second relais, le boss arrête. Il est temps de m’hydrater. J’ai le plaisir de me faire recouvrir d’une couche de fart liquide avant de reprendre la piste. Les faux plats se succèdent. À moi de me déchaîner. C’est le moment de larguer les concurrentes. Mes chants verticaux Triax assurent ma rigidité dans les descentes et ma double rainure me procure une formidable stabilité ( et une fluidité remarquable ). Semelles rigoureusement à plat, je relève mes spatules et je fonce, insensible aux charmes et au cosmétique d’une de mes collègues de Québec joliment bien tournée ( 42/45/44/44 ). La fatigue commence à se faire sentir, je blanchis des talons. Mes réserves de fart s’épuisent. L’anémie me gagne. Consolation, les collègues que je dépasse le long de la rivière ont l’air maganées. Grand Seigneur, je dispense quelques encouragements: « Lâche pas, encore quelques kilomètres ». Tiens, ces Peltonen, je les ai vus au départ. Je viens de les rattraper. Bravo.

Le patron est déchaîné et la piste de l’aéroport est devant nous. La ligne d’arrivée est en vue. On se paye un petit sprint pour les caméras. Je suis électrisée. J’aurai certainement droit à un coup de défartant de Jan.

Terminé. Les semelles en l’air, j’attends que le boss se relève. Un bon samaritain me décroche des fixations. J’ai le droit à un bec du patron et à ses félicitations. « C’est pas des WCS, c’est des F18″…Toute une apologie.

Accotée à une barrière, je discute avec les amies. Conversation classique d’après course:

« J’avais du LF4… ça me ralentissait à l’ombre « .

 » Mon CH4 était correct mais au km 45, le chauffeur a cassé « .

« Je vais avoir droit à une chirurgie esthétique, regarde la « scratch » que j’aie « .

 » J’ai pris une pointe dans le Ptex… deux belles rayures ».

 » J’ai vu un Carbonlite Skate Plus plié en deux – Il devait être plié de rire en te voyant passer – Ben non… y avait une gourde au milieu de la piste « .

 » On se revoit au camp Mercier « .

 » Je prends ma retraite, le boss me remplace l’an prochain « .

 » Tu fais quoi cet été? Je m’occupe d’une paire de NIS Women pas mal à mon goût qui partage mon sac de rangement – Chanceuse, mon coloc c’est une vieille paire de skis de roche qui sent le crottin de cheval. Il vient du Mont Royal « .

 » Moi je suis voisine d’un banc de fartage, on est fait l’un pour l’autre « .

Et la vie continue. On me flatte, me soupèse, me compare et finalement je retrouve mes copines dans le coffre de l’auto. Je vais pouvoir leur raconter la course.

Une petite semaine de repos s’en vient dès que j’aurai été nettoyée et recouverte d’une bonne cire molle.

À bientôt.

 


Avr
01

Marathon de ski OKA 2010

Le marathon de ski d’Oka prend le départ ce matin et je ne voulais pas manquer la première édition. J’ai donc programmé mon réveil pour 6 :00 h. Et bien, ce matin, le réveil a sonné miraculeusement à 6 :00 h. Je ne me suis pas trompé dans les pitons. Je m’améliore.

Le temps de petit déjeuner, d’engouffrer le matériel dans l’auto(1) et nous voilà partis ( Mireille et moi ) pour le Parc d’Oka. Les conditions sont idéales ( 3oC, pluie diluvienne, vent violent ) pour un 40 km.

C’est au chalet d’accueil que les participants se réchauffent avant d’aller réchauffer la piste. Tout est magnifiquement organisé. Les bénévoles sont souriants et sympathiques. La dame qui m’a donné le dossard m’a bien spécifié de ne pas oublier la puce électronique et de conserver le dossard pour l’échanger contre un lunch, à l’arrivée. Je prends le temps de vérifier l’étanchéité de mes skis ( je ne voudrais pas qu’ils coulent ) et me voilà fin prêt pour rejoindre la ligne de départ.(2).

Plusieurs skieurs testent déjà les skis. Les organisateurs ont pensé à tout :

  • Pour que tous les compétiteurs aient les mêmes chances de performer, ils ont répandu de la garnotte sur les cent premiers mètres de la piste. Tous les skis seront donc rainurés (et pas uniquement ceux des ‘’Pros’’ qui ont un matériel sophistiqué pour faire des sillons dans les belles bases de PTex ).
  • Ils ont programmé une pluie forte et froide, ainsi qu’un fort vent de face pour que personne ne s’endorme au départ pendant l’annonce des dernières recommandations.
  • Pour s’assurer que les skieurs qui ont participé au 40 km du Mont Tremblant la semaine passé ont compris comment compter jusqu’à 5, ils nous proposent d’effectuer cinq boucles identiques.

Bon ! Au boulot. Entre deux ondées, le départ est donné. Pour rendre la scène plus photogénique, tous les participants partent en même temps : ça donne l’impression qu’une foule de skieurs prend part à l’événement. L’idée est brillante.

Terminé les faits divers, on parle de la course. Comme pour tous les départs, je profite de mon grand âge pour me faufiler sur la première ligne ( personne n’oserait doubler un vieux dinosaure dans les premiers mètres ), ce qui me permet de ne pas m’enfarger dans des spatules ou des bâtons que je ne connais pas. Autre avantage, je fais plaisir à tous les skieurs qui vont me doubler dans les premières minutes de course.

Le premier kilomètre, face au vent, est un faux plat montant(3) plutôt agréable. Les amis qui me dépassent ont encore assez d’énergie pour me saluer. Virage à gauche, on abandonne la route pour rentrer dans le bois. C’est là que l’expression ‘’cross country ski’’ prend tout son sens. Puisque d’après le Larousse le cross country est une course à pied en terrain varié avec des obstacles, j’en déduis que le ski de ‘’cross country’’ signifie course de ski en terrain varié avec des obstacles. Et des obstacles il y en a… Les organisateurs n’ont pas lésiné sur la qualité et la quantité : roches, flaques d’eau, mottes de terre, morceaux de bois, branches, écorces, emballages de gels et de boissons énergisantes, gazon, boue, gourdes… Bref : du vrai cross country pour skieurs. Et tout ça sur les 6 km du parcours.

La pluie ne faiblit pas et dans certains virages on fait des vagues ( je vais essayer de surfer sur la vague du coureur qui me précède ).

Personnellement, j’aime bien les conditions extra-ordinaires. Elles me font penser à la devise d’Al Capone : « J’ai mal… ils ont mal ». Et j’ai mal. Mais je le prends avec le sourire parce que pour d’autres skieurs c’est peut être pire. On est en course, alors pas de pitié. On se lamentera après la ligne d’arrivée.

Je me suis fixé comme objectif de courir les 21 premiers kilomètres ( trois premières boucles ) et de compléter les deux boucles suivantes en mode survie.

Revenons au trajet. Après le virage à gauche, on aborde la portion la plus lente et la plus éprouvante Aucune glisse, de la boue et des virages serrés vont se succéder sur un ou deux kilomètres. En prime, deux montées abruptes sont stratégiquement placées là oû ça fait mal. J’en oublie la technique, le style et l’efficacité. Deux descentes ( glacées au premier tour, inondées aux tours suivants ) permettent soit de récupérer , soit de se mouiller les fesses ( au choix ). J’ai pris la première option et j’ai conservé mon énergie pour tomber un peu plus loin, sur une plaque de glace. Ma chaussure s’est dégrafée, il me faudra perdre quelques secondes ( et quelques places ) pour tout remettre en ordre. Mon ‘’lapin’’ en profite pour me distancer. Je ne le rattraperais pas. Je vais donc continuer seul. C’est plus propice à la méditation.

La route du parc est rejointe et conduit jusqu’à la 640, en une légère descente. Virage en U et la légère descente se transforme en une sévère montée, au bout de laquelle on vire à gauche pour un kilomètre dans le bois. La neige est brune, maculée de morceaux d’écorces de bois, de branches…mais une armée de bénévoles armés de pelles(4) recouvrent constamment les différents déchets. MERCI, vous méritez les médailles.

Au sortir de bois, on reprend la route du parc ( une belle descente de un kilomètre ), direction l’arrivée. Face au poste de ravitaillement, il faut tourner et repartir pour un, deux ou quatre tours, selon la distance que l’on a choisi de parcourir.

Lors des deux portions de piste à double sens, on a l’opportunité de croiser les skieurs qui nous précèdent. C’est le moment de les encourager et de faire le point sur notre position. On peut aussi (du coin de l’œil ) évaluer la position des skieurs qui nous poursuivent…

Les deuxième et troisième tours sont analogues au premier. Le tracé est le même, les bénévoles sont les mêmes, les obstacles sont aux mêmes endroits et la pluie tombe avec la même intensité. Par contre il y a une nette différence avec la qualité de la piste ; elle se détériore de minute en minute. Ce qui ne m’a pas nuit pour terminer le troisième tour et saluer les coureurs du 21 km avec qui je partageais la piste. By-by les amis, il me reste deux tours.

Il est de plus en plus délicat de rester sur la neige ( qui se transforme en bouillie brune, à vue d’œil ). C’est un vrai défi que de continuer à skier. Mes félicitations et mes respects à tous les skieurs qui sont encore sur les pistes.

Comment se sont passés mes deux derniers tours ? Agréablement. Je n’ai pas froid, la pluie ne m’importune plus, mes skis glissent bien ( dans les conditions présentes, on n’est pas trop exigeant ) et je suis heureux du défi que chaque pas procure. Le dernier tour est le plus agréable. Il rapproche de l’arrivée, des becs de Mireille …et de la douche. J’en profite au maximum, en me reposant dans les descentes et en évacuant mes derniers relents d’énergie.

La ligne d’arrivée est proche. Je me compose un sourire, je m’ébroue et je fonce dans les bras de Mireille. Au fait : avez-vous remarqué qu’aucun skieur ne s’est écroulé sur la ligne d’arrivée ( comme on le voit souvent dans la plus part des courses ). La pluie et la piste détrempée sont-elles responsables d’une attitude moins spectaculaire mais plus douillette ? J’aurais du être sociologue.

De retour au centre d’accueil, je me change et grand seigneur, je laisse l’unique douche à un skieur ( en hypothermie ) qui n’est même plus capable de délacer ses chaussures. Je ne vous narrerais pas mon déshabillage, mon rhabillage, mon passage à la cafétéria et mes discutions avec les amis.

L’après course mérite quelques lignes. Allons-y.

Le repas fut excellent(5). Ce n’est pas dans tous les événements qu’on déguste un panini de la qualité de celui qui s’est retrouvé dans mon assiette. Quand au fromage d’Oka(6)…

Les remises de médailles et de prix de présence ont illuminé de nombreux visages. Un grand merci aux commanditaires. Je viens de réaliser que les panneaux ‘’Sprint’’ placés sur le parcours n’annonçaient pas une nouvelle marque de boisson énergisante mais délimitaient une zone d’attribution de bourse aux premiers skieurs. Je fais dur…

Le tout Skimco est là. J’en profite pour bavarder avec les amis et les féliciter de leurs succès respectifs.

Notons également les sourires des jeunes ( Fondeurs Laurentides, Montéréski, Montagne Coupée et tous les autres ) qui ont participé aux différentes épreuves. Bravo la relève, vous avez toute mon admiration pour avoir bravé les intempéries. Félicitations aux entraîneurs et aux parents qui vous ont accompagné. Je vous revois tous à Rimouski. Quand aux nombreux amis présents, bravo, bravo, bravo.

Au kiosque Madshus, on retrouvait les produits de la saison prochaine. Les couleurs des skis sont délicieuses. Variant de ‘’sunday aux bleuets’’ à ‘’coulis de fraises’’, elles nous annoncent un hiver 2011 des plus langoureux.

Les prix de présence sont incroyables. Les commanditaires se sont surpassés. Je n’en ai jamais vu autant et d’une telle variété.

Avant de vous dire ‘’À l’année prochaine’’, il me reste à remercier les bénévoles. Les médailles devraient être pour eux. Merci d’avoir affronté Dame nature pour que l’événement soit un succès.

Et le mot de la fin pour Nicolas, ses proches et les organisateurs. Un grand MERCI pour le maintien de la course, pour votre professionnalisme, pour votre gentillesse et pour votre dévouement.

 

(1) J’ai même pris une veste de sauvetage et des palmes. Avec la pluie, on ne sait jamais.

(2) Ce sont plutôt des pointillés de départ, la pluie ayant effacé la moitié de la ligne.

(3) Un faux plat montant n’est pas un vrai plat descendant. Je le précise parce qu’un nono m’a déjà posé la question. Un faux plat montant c’est comme une montée, mais pas vraiment. On grimpe, mais juste un peu. Ça monte, mais pas pour vrai… Tout le monde a compris.

(4) La tournure de phrase laisse à désirer mais je l’abandonne à votre critique.

(5) Un mot de félicitation pour les deux enfants qui trônaient à l’entrée de la cafétéria et distribuaient les fromages.

(6) Je voudrais préciser que mes tests sur le fromage d’Oka confirment mes appréhensions : il sent plus fort que mes sous vêtements après une course. Ancien scientifique, je base cette affirmation sur une étude comparative de l’odeur de mon sac à dos ( contenant le fromage ) avec celle de mon sac de sport ( contenant mes vêtements mouillés et mes chaussures de ski ). Le sac à dos a fait fuir deux écureuils, le sac de sport a attiré deux maniaques de matériel Rossignol.

 

 

 

Jan
13

Tour du mont Valin 2010

Nom: Tour du mont Valin – 20 mars en 2010

Distances: 50 km et 38 km
Style: classique ou libre.
Participants, l’an passé: 59 (6 F / 53 H) en classique dans le 50 km
43 (12 F / 31 H) en classique dans le 38 km
103 (13 F / 90 H) en style libre dans le 50 km
38 (6 F / 32 H) en style libre dans le 38 km

Cette loppet est la dernière course qui compte pour la Coupe des maîtres. L’hôtel Le Montagnais, Ville de Saguenay est l’hôte de la compétition. La majorité des compétiteurs y logent. Le repas, la remise des médailles et la cérémonie de clôture s’y déroulent après la course.

Le départ se fait au centre d’interprétation du parc des monts Valin (360 rang Saint-Louis, Saint-Fulgence) relativement loin des sites de logement (30 km au nord de Chicoutimi). Prévoyez un réveil matinal pour vous assurer d’une place de stationnement proche de la ligne de départ (mais ne rêvez pas, il y a toujours des lèves-très-tôt qui les occupent déjà à votre arrivée).

Le stationnement n’offre pas grand place, vous laisserez donc votre auto sur le chemin (comme tous les amis) et une petite marche vous conduira à l’aire de départ, au centre d’interprétation du parc. Il n’y a que quelques toilettes (mais il y en a assez à l’extérieur pour satisfaire à toutes vos envies). Les places pour farter sont inexistantes, il vous faudra le faire à l’extérieur.

Respectez la zone de réchauffement et n’empiétez pas sur la piste de course.

Chaque distance correspond à un balisage de couleur différente (renseignez-vous sur la couleur à suivre, c’est votre responsabilité). Les départs sont alternés, aux 30 minutes, le style classique partant en premier. Pour les participants au 38 km, la boucle dans le piedmont est supprimée. Cinq relais de ravitaillement jalonnent la piste (espacés de 8 à 10 km). Vous y trouverez boissons et collations.

Après le coup de feu, une boucle d’environ un kilomètre reconduit les skieurs (encore regroupés) au plateau de départ, devant les spectateurs (pour les photos et pour récupérer des bâtons de rechange en cas de bris).

Les dix premiers kilomètres (rigoureusement plats) se déroulent sur le piedmont. Ils sont agrémentés de plusieurs longues courbes. La piste est large et extrêmement bien entretenue. La topographie du terrain offre une vue sur plusieurs centaines de mètres. C’est déprimant de voir que les premiers ont déjà des centaines de mètres… d’avance.

Au premier relais (refuge du Piedmont, au km 15), il faut se préparer mentalement à la montée (plusieurs kilomètres) qui ne saurait tarder. Exigeante et difficile, elle durera jusqu’au sommet des monts. La piste n’est plus très large et les dépassements deviennent problématiques. Avis aux patineurs: vous allez certainement rattraper les retardataires de la compétition de classique. Avertissez-les de votre présence. Ils se feront un plaisir de vous laisser passer. Au deuxième relais (ruisseau Gabriel, au km 21), on peut commencer à rêver de faux plats, mais il reste un dernier mur à gravir: le bras de l’Enfer.

Ouf, on est passé. Profitez-en pour relaxer au troisième relais (bras de l’Enfer, au km 25). Vous êtes au sommet de la piste. Les organisateurs vous offrent un tracé quasiment rectiligne et vallonnée sur une vingtaine de kilomètres (pour admirer le paysage), ainsi que les deux derniers relais (Martin Valin, au km 33 et Bras des Canots au km 40). Dans cette portion, le long des lacs Martin Valin et aux Castors, n’oubliez pas chaque petit faux plat ascendant hypothèque les jambes s’il n’est pas abordé en douceur. Maximiser votre glisse. C’est le moment de se concentrer sur la technique. Les descentes ne sont pas assez raides pour augmenter la vitesse. Il faut plutôt en profiter pour relaxer et glisser.

Le bras des canots annonce la descente finale. ATTENTION: elle est vertigineuse, longue et rapide. Si vous ne passez pas dans les premiers, la piste sera usée. Skieurs: méfiez-vous, les dérapages successifs des participants créent des barrières de neige (à l’extérieur des virages) qui limitent le rayon de chaque courbe. Les chutes sont nombreuses (et les bris aussi). La vitesse acquise est élevée, ne tentez pas le diable. L’an passé, les organisateurs ont demandé aux skieurs d’enlever les skis pour descendre, sous peine de disqualification. L’annonce a été faite plusieurs fois avant le départ et les participants qui n’en ont pas tenu compte ont été disqualifiés (avec raison).

La descente terminée, quelques kilomètres sur le piedmont vous ramènent à la ligne d’arrivée. Sourirez, c’est terminé.

Le meilleur reste à venir, une fois de retour au Montagnais (1080, boul. Talbot à Chicoutimi): douche, repas, remise des médailles, cérémonie de clôture. Mais surtout retrouvailles avec les amis et palabres d’après course.

C’est autour de vraies tourtières que les conversations vont s’animer pour une partie de la soirée. Si la cérémonie de remise des médailles traîne en longueur, c’est probablement parce que les organisateurs concoctent également les résultats de la Coupe des maîtres (qui seront dévoilés dans la soirée). Profitez-en pour saluer les amis, la saison tire à sa fin.

Jan
11

Défi Mont Tremblant 2010

Nom: Défi Mont Tremblant – 7 mars 2010

Distance: 40 km
Style: libre
Participants, l’an passé: 30 (2 F / 28 H)
Stationnement vaste et très proche du chalet d’accueil.

La salle de fartage est de dimension réduite mais elle fera le bonheur de tous les participants. Les supports à skis sont artisanaux, prenez soin de bien y fixer vos skis si vous décidez d’y appliquer une touche finale de fart (il est frustrant d’abimer une base).

Le plateau de départ offre deux descentes parfaitement appropriées aux tests de glisse. Les traceurs nous préparent généralement de la neige souple et agréable.

Profitez de votre période de réchauffement pour admirer le paysage. La vue sur le Mont Tremblant est spectaculaire. Le plateau de départ est relativement large (mais situé en plein-vent), vous aurez toute la place voulue pour démarrer en trombe. Conservez votre survêtement jusqu’au tout dernier moment.

– Peter Austin le lendemain (40 C)

Jan
10

Loppet Boréal 2010

Nom: Loppet Boréal à Forestville – 27 février en 2010

Distances: 103 km, 54 km
Style: libre pour le 103 km, classique ou libre pour le 54 km
Participants, l’an passé: 25 (2 F / 23 H)

C’est mon coup de cœur et une de mes plus belles fins de semaine de l’hiver (avec le Marathon Canadien de Ski, bien entendu).

La plupart des participants qui viennent de l’extérieur logent à l’Écono Lodge-Danube Bleu. On y retrouve le QG des organisateurs, le local où se tient la remise des trousses de participant, où il y a un excellent buffet et tous les amis. Lors de la réunion du vendredi soir, les officiels donneront les dernières consignes: heure du départ, conditions de la piste, conditions de neige, points de ravitaillement (et nourriture qu’on y sert(1)). N’oubliez pas de récupérer votre dossard. Les skieurs du 103 km qui le désirent, pourront laisser un sac à dos (avec vêtements et nourriture) qui sera transporté le samedi matin (avant 7h30) au poste de ravitaillement du km 49. Les skieurs qui auraient l’intention de faire une ballade en motoneige peuvent, après dix heures sur la piste, être ramenés par une équipe de sécurité.
L’hôtel met à la disposition des skieurs une salle de fartage pratique et, gros avantage, proche des chambres. Le gargantuesque petit-déjeuner du samedi matin est parfaitement adapté à une petite ballade de 103 km.

Le plateau de départ se trouve à quelques dizaines de mètres de la porte de l’hôtel. On peut y accéder, la tasse de café à la main. C’est pratique pour les tests de glisse.

Selon l’enneigement du moment, après le coup de feu du départ, les skieurs font une petite boucle autour du plateau (terrain plat), histoire de profiter à nouveau des applaudissements des spectateurs (et croyez-moi, ils sont nombreux). Les organisateurs vous proposent ensuite une petite ballade le long d’une partie de la ville (J’en profite pour me remplir les narines en passant devant le MacDo.). La piste que l’on emprunte ensuite est en majeure partie une piste de motoneiges. Si vous en croisez, remerciez les occupants (si vous avez assez d’énergie pour parler); ils vous encourageront. Leur présence est rassurante (on est loin des douches). La piste est large et bien tracée. Le traceur a nivelé spécialement pour vous 103 km de piste, pour une journée seulement. Alors soyez tolérant si quelques mottes de glace n’ont pas été pulvérisées. Le relief est vallonné: les montées ne sont ni très longues ni abruptes. Modérez votre allure, il reste encore un bon bout…

La piste se dirige plein Nord pour une cinquantaine de kilomètres, le long du Chemin du Vieux-Laval. Entre les km 5 et 6, la première montée vous attend, suivie de 4 km de plat. Le poste de ravitaillement numéro un : le Casse-Pierre se situe au douzième kilomètre. C’est là que les participants du 54 km virent à gauche et quittent la piste du 103 km. Suit une bonne montée (sur un kilomètre). La récompense : une splendide descente de 2 km qui nous propulse au point le plus bas de la course (km 15). Une douzaine de kilomètres de montée continue (jusqu’au km 27) vous amène au second puis au troisième poste de ravitaillement (respectivement Lac Fournier au km 20 et Côte Adrienne au km 27).
On repart pour une bonne descente (sur un kilomètre) et treize kilomètres up and down avant d’atteindre le quatrième ravitaillement (Lac Maxime au km 39). Un petit repos est offert par le traceur de pistes. Il vous offre sept kilomètres de plat avant une dernière côte de trois kilomètres. Vous êtes au point le plus élevé de la course, le cinquième ravitaillement (Camp Jos-Beaulieu au km 49).

Et si on pensait à rentrer au bercail… D’accord… alors on vire plein sud. La récompense, pour cette sage décision ne se fait pas attendre. Vingt kilomètres de faux plat descendant nous transportent au sixième poste de ravitaillement (Rivière Sault aux Cochons au km 61).

La piste, totalement plate, va longer la rivière Sault aux Cochons pratiquement jusqu’à l’arrivée. Profitez des vues sur les plans d’eau glacée, elles sont splendides. Au passage des derniers postes de ravitaillement (Brise Culotte au km 70, Lac Cassette au km 78, Passerelle ZEC de Forestville au km 87 et Barrage du 6 miles au km 9), les rencontres avec les motoneigistes seront plus fréquentes.

Saluez-les. Leurs encouragements réconfortent.

En vue de l’aéroport, il ne reste que 3 km. On ne s’excite pas. J’ai pris un mauvais chemin, il y a trois ans (bilan: 1 km de plus avant de faire demi-tour). Enfin, après un dernier virage à droite, la ligne d’arrivée est en vue. On se prépare un beau sourire, on pense à s’inscrire pour l’an prochain et on s’écroule. La fête peut commencer.

Je vous conseille: un petit tour sous la tente (chauffée) qui se trouve à l’arrivée. Des boissons et une collation sont disponibles. Quant à l’ambiance, elle est annonciatrice d’un banquet mémorable. Ensuite, une petite visite au dépanneur (j’y vais à pied, sans même enlever les bottes). C’est celui qui se trouve le plus proche du plateau de départ (de toute la série de courses) et les spéciaux sur les six packs sont alléchants. Enfin la douche (dans votre propre chambre) et un dodo avant le banquet. Personnellement je vais visiter l’atelier de La Marchande de Sable. Ses sculptures sur sable et sur verre valent le déplacement. Je ne vous en dis pas plus, ALLEZ admirer.

L’heure du banquet(2) a sonné. Bénévoles, organisateurs, résidents, skieurs, tous ont droit à un apéritif, présenté par les étudiants de la polyvalente locale(3). Les convives se placent généralement par affinité. Pour le service, le maître de cérémonie nommera au hasard les numéros des tables. Ne vous en prenez qu’au destin si vous n’êtes pas dans les premiers servis. La cérémonie de remise des médailles se déroule durant le repas. Les médailles sont des œuvres d’art uniques(4), réalisées par La Marchande de Sable.

Je n’ai jamais participé à la danse qui suit le banquet (par manque d’énergie et excès de spiritueux).

(1) L’an passé, chaque skieur avait la possibilité de prendre un gel, à chaque poste de ravitaillement (on n’a pas cette chance dans toutes les courses).
(2) Un skieur m’a avoué s’être inscrit uniquement pour assister au banquet…
(3) Je les félicite une fois de plus pour leur courtoisie et leur politesse.
(4) Plaquettes de verre décorées d’un skieur en relief.

Attention au virage (à gauche) du km ???, au pont du Lac aux Pins. Il est généralement bien indiqué mais la courbe est serrée et en pleine descente.

Jan
09

Gatineau Loppet 2010

 

Nom: Gatineau 55 – 20-21 février en 2010
Distances: 53 km, 29 km
Style: classique ou libre
Participants, l’an passé: 370 (59 F / 311 H) en classique dans le 53 km
379 (43 F / 336 H) en style libre dans le 53 km

Les épreuves se déroulent sur deux jours. Le samedi est réservé au style classique, le dimanche au style libre. Pour ces deux journées de compétition, la polyvalente Mont Bleu se transforme en centre de ski.

Il est de mise d’arriver de bonne heure, puisqu’il y aura foule et votre véhicule risque d’être stationné bien loin du site de la compétition.

Étant donné la grandeur des locaux, il y a de la place pour tous (nombreuses toilettes et douches, grande cafétéria et amplement de place pour farter). Cependant le Salon du ski (on en reparlera plus tard) qui occupe le gymnase central attire une foule considérable. Ne laissez pas traîner vos affaires, regroupez-les et rangez-les correctement.

Mon organisatrice préférée …

Cet événement, organisé par une équipe de bénévoles supportée par des employés rémunérés, s’inscrit dans le circuit du Worldloppet. Ce circuit regroupe 15 autres épreuves de partout dans le monde. De nombreux étrangers viennent y participer. C’est l’occasion rêvée de se mesurer à des skieurs d’Outre-Atlantique. Tous les ans, un pays hôte est invité. Au Salon des Personnalités vous pourrez peut-être rencontrer l’ambassadeur du… ou du…Saluez-les de ma part.

Le gigantesque plateau de départ vaut le déplacement. Divisé en trois sections, il accueille:

  • dans sa première partie; la vague A (une centaine de compétiteurs qui vont parcourir la distance en moins de trois heures). Les places y sont réservées pour l’élite. C’est lors de l’inscription que le skieur doit remplir une demande pour accéder à cette section. Vous y côtoierez quelques vedettes internationales, nationales, provinciales et locales.
  • dans la deuxième partie; la vague B. On y retrouve les compétiteurs qui pensent couvrir l’épreuve entre trois et quatre heures.
  • et dans la troisième; la vague C. Elle rassemble les skieurs qui ne pensent pas briser le mur des quatre heures.

Le départ de chacune des vagues est décalé de quelques minutes. N’oubliez pas de faire activer la puce électronique qui va sanctionner votre temps de course et de faire marquer les skis (pour la vague A).
Quelle que soit la vague dans laquelle vous serez placé, une centaine d’autres skieurs la partageront avec vous. Une fois le signal du départ donné, il y aura foule autour de vos skis. Attention au bris de bâtons et aux chutes. Ne vous énervez pas, il reste 53 km pour se défoncer.

Le bouchon de skieurs est assez long et vous serez gênés pour un bon moment. Le premier kilomètre (plat) est constitué de deux ou trois longues courbes. Il est réservé aux engueulades, aux sacres, aux bousculades et aux insultes (malgré la largeur de la piste). On reste calme, l’apothéose s’en vient: un rétrécissement et une petite montée (200 m). Quoique vous fassiez, vous dérangerez quelqu’un (ou vous serez dérangé par quelqu’un). Alors souriez et admirez le spectacle.

Quelques centaines de mètres plus loin, un virage à droite propulse les skieurs sur la promenade de la Gatineau. C’est l’endroit stratégique pour les porteurs de bâtons de rechange, les fans-clubs et les photographes.

La promenade est assez large pour que plusieurs skieurs puissent y évoluer de front. On y double généralement les skieurs qui nous poussaient dans le derrière et on s’y fait distancer par ceux qui nous empêchaient de foncer. Dans ce faux plat montant, le dénivelé n’est pas très important, jusqu’au passage le long du Lac Pink (km 3). C’est le moment de rentabiliser la glisse. Le premier poste de ravitaillement est sur la droite, au-dessus du pont du Chemin Notch (km 4). Au cinquième kilomètre, on garde la droite, laissant sur la gauche la promenade Champlain (qui nous ramènera au départ, dans longtemps…). Les indications sont bien placées et parfaitement visibles). Quelques centaines de mètres plus loin, virage à gauche. On rentre dans le bois pour affronter la Montée Pingouin. Le défi n’est pas d’y arriver, c’est de la grimper. N’oubliez pas: « une montée se termine quand on commence à redescendre ». Gardez-vous de l’énergie.

La montée est longue, abrupte et difficile. Il y est quasi-impossible de doubler ou de se tasser pour laisser le passage. Je vous livre un petit secret. Arrivez avec un groupe de skieurs de votre calibre, qui skient avec le même tempo que vous.

– Si vous avez suivi un groupe un peu trop fort, vous allez exploser et nuire à vos poursuivants.

On n’est pas encore assez loin du départ pour qu’il y ait des trous entre les différents pelotons.

Par conséquent, en cas d’arrêt, vous ne pourrez plus réintégrer le flot de skieurs.

– Si vous n’avez pas été assez agressif et vous trouvez avec des skieurs un peu trop lents, les rôles seront inversés. Ils vous nuiront (remerciez-les quand même, ils vous offrent une petite récupération. Vous en profiterez une fois la montée terminée pour placer une accélération).

Les spectateurs se massent au sommet de la Pingouin et les “Go! Go!”, “Lâche pas, t’es capable” fusent de tous côtés. Malheureusement, rendus au sommet, on n’est plus capable!!!

Bon! Le pire est passé. On a maintenant droit à une dizaine de kilomètres de légères bosses, sur un parcours roulant, au sommet de la piste. Lorsque vous apercevrez deux vieilles citernes, sur votre droite, vous ne serez pas loin du belvédère Champlain et du virage qui amorce la descente du retour (sur la promenade Champlain). Attention aux chutes. Cette descente est longue et rapide. Concentrez-vous sur vos spatules et méfiez-vous des objets qui pourraient encombrer la piste (gourdes, enveloppes de gel, tuques). En rejoignant la promenade de la Gatineau (la piste qui vous a permis d’atteindre la montée Pingouin), encouragez les retardataires, si vous en croisez (ils sont loin des douches…). Le skieur aborde ensuite une longue montée, suivie d’une longue descente (jusqu’au point où on a embarqué sur la promenade). La piste continue sur la promenade jusqu’au centre Asticou par un long faux plat montant de 2, 5 km. Virage à gauche (très bien indiqué) pour rentrer dans le bois et retourner au plateau de départ (il reste 2, 5 km de souffrance). La piste est plus étroite et serpente entre les arbres. Deux petits murs vont vous obliger à puiser dans vos dernières réserves. Mais la récompense n’est plus très loin. Après le second mur, un virage (serré, attention) à droite vous propulse dans une descente raide et délicate. Deux courbes, proches l’une de l’autre (et des photographes) vous guettent, juste avant la ligne droite de l’arrivée.

Entre un verre de jus, les congratulations, les photos et les Kleenex (à volonté), n’oubliez pas de remettre la puce électronique aux organisateurs.

Les douches sont vastes et il y a de l’eau chaude pour tous.

Profitez du Salon du ski. Les magasins qui sont présents (mes amitiés à la gang de Peco’s) offrent des rabais intéressants sur de nombreux articles (notamment les farts).

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