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Jan
13

Tour du mont Valin 2010

Nom: Tour du mont Valin – 20 mars en 2010

Distances: 50 km et 38 km
Style: classique ou libre.
Participants, l’an passé: 59 (6 F / 53 H) en classique dans le 50 km
43 (12 F / 31 H) en classique dans le 38 km
103 (13 F / 90 H) en style libre dans le 50 km
38 (6 F / 32 H) en style libre dans le 38 km

Cette loppet est la dernière course qui compte pour la Coupe des maîtres. L’hôtel Le Montagnais, Ville de Saguenay est l’hôte de la compétition. La majorité des compétiteurs y logent. Le repas, la remise des médailles et la cérémonie de clôture s’y déroulent après la course.

Le départ se fait au centre d’interprétation du parc des monts Valin (360 rang Saint-Louis, Saint-Fulgence) relativement loin des sites de logement (30 km au nord de Chicoutimi). Prévoyez un réveil matinal pour vous assurer d’une place de stationnement proche de la ligne de départ (mais ne rêvez pas, il y a toujours des lèves-très-tôt qui les occupent déjà à votre arrivée).

Le stationnement n’offre pas grand place, vous laisserez donc votre auto sur le chemin (comme tous les amis) et une petite marche vous conduira à l’aire de départ, au centre d’interprétation du parc. Il n’y a que quelques toilettes (mais il y en a assez à l’extérieur pour satisfaire à toutes vos envies). Les places pour farter sont inexistantes, il vous faudra le faire à l’extérieur.

Respectez la zone de réchauffement et n’empiétez pas sur la piste de course.

Chaque distance correspond à un balisage de couleur différente (renseignez-vous sur la couleur à suivre, c’est votre responsabilité). Les départs sont alternés, aux 30 minutes, le style classique partant en premier. Pour les participants au 38 km, la boucle dans le piedmont est supprimée. Cinq relais de ravitaillement jalonnent la piste (espacés de 8 à 10 km). Vous y trouverez boissons et collations.

Après le coup de feu, une boucle d’environ un kilomètre reconduit les skieurs (encore regroupés) au plateau de départ, devant les spectateurs (pour les photos et pour récupérer des bâtons de rechange en cas de bris).

Les dix premiers kilomètres (rigoureusement plats) se déroulent sur le piedmont. Ils sont agrémentés de plusieurs longues courbes. La piste est large et extrêmement bien entretenue. La topographie du terrain offre une vue sur plusieurs centaines de mètres. C’est déprimant de voir que les premiers ont déjà des centaines de mètres… d’avance.

Au premier relais (refuge du Piedmont, au km 15), il faut se préparer mentalement à la montée (plusieurs kilomètres) qui ne saurait tarder. Exigeante et difficile, elle durera jusqu’au sommet des monts. La piste n’est plus très large et les dépassements deviennent problématiques. Avis aux patineurs: vous allez certainement rattraper les retardataires de la compétition de classique. Avertissez-les de votre présence. Ils se feront un plaisir de vous laisser passer. Au deuxième relais (ruisseau Gabriel, au km 21), on peut commencer à rêver de faux plats, mais il reste un dernier mur à gravir: le bras de l’Enfer.

Ouf, on est passé. Profitez-en pour relaxer au troisième relais (bras de l’Enfer, au km 25). Vous êtes au sommet de la piste. Les organisateurs vous offrent un tracé quasiment rectiligne et vallonnée sur une vingtaine de kilomètres (pour admirer le paysage), ainsi que les deux derniers relais (Martin Valin, au km 33 et Bras des Canots au km 40). Dans cette portion, le long des lacs Martin Valin et aux Castors, n’oubliez pas chaque petit faux plat ascendant hypothèque les jambes s’il n’est pas abordé en douceur. Maximiser votre glisse. C’est le moment de se concentrer sur la technique. Les descentes ne sont pas assez raides pour augmenter la vitesse. Il faut plutôt en profiter pour relaxer et glisser.

Le bras des canots annonce la descente finale. ATTENTION: elle est vertigineuse, longue et rapide. Si vous ne passez pas dans les premiers, la piste sera usée. Skieurs: méfiez-vous, les dérapages successifs des participants créent des barrières de neige (à l’extérieur des virages) qui limitent le rayon de chaque courbe. Les chutes sont nombreuses (et les bris aussi). La vitesse acquise est élevée, ne tentez pas le diable. L’an passé, les organisateurs ont demandé aux skieurs d’enlever les skis pour descendre, sous peine de disqualification. L’annonce a été faite plusieurs fois avant le départ et les participants qui n’en ont pas tenu compte ont été disqualifiés (avec raison).

La descente terminée, quelques kilomètres sur le piedmont vous ramènent à la ligne d’arrivée. Sourirez, c’est terminé.

Le meilleur reste à venir, une fois de retour au Montagnais (1080, boul. Talbot à Chicoutimi): douche, repas, remise des médailles, cérémonie de clôture. Mais surtout retrouvailles avec les amis et palabres d’après course.

C’est autour de vraies tourtières que les conversations vont s’animer pour une partie de la soirée. Si la cérémonie de remise des médailles traîne en longueur, c’est probablement parce que les organisateurs concoctent également les résultats de la Coupe des maîtres (qui seront dévoilés dans la soirée). Profitez-en pour saluer les amis, la saison tire à sa fin.

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