Dans une trentaine d’années, le Camp des maîtres se déroulera dans le « sunshine state ». Le réchauffement de la planète aura déplacé la neige vers le sud. Nous serons alors les véritables « snowbirds ». Les faux oiseaux resteront au Québec à se faire « toaster la bedaine ». Le recrutement de nos membres se fera par les foyers et les CHSLD.
Malheureusement (ça dépend pour qui), les mâles seront une denrée très rare, chacun y valant son pesant d’or.
Les consultations en nutrition seront axées sur les vertus du pudding au tapioca de Montignac. Les vieux maîtres qui consulteront en planification de l’entraînement seront toujours préoccupés par les mystères des intervalles intermittents. Ceux qui en auront mal compris les principes, se retrouveront en massothérapie.
Le volet compétitif du camp fera appel à des relais de 10 x 1 km sur un parcours à 100 % plat. Les catégories d’âge débuteront à 70 ans avec des tranches au mois. La carte d’âge d’or sera obligatoire. La musique de la soirée fera appel aux danses en ligne. Nous aurons toujours le vin d’Alfredo, mais avec un taux d’alcool de 1 %. Les prix de présence seront des leçons gratuites de ski de fond dans les « Y ».
Trente ans plus tard, le vieux Paul (Junique) n’aura pas encore digéré s’être fait « clancher » par un maigre trois secondes lors de l’ascension du mont Sainte-Anne. Dieu lui pardonne.
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