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Jan
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Le stretching, un bienfait quotidien… un outil de haute performance

Le « stretching », un bienfait quotidien… un outil de haute performance par René Vary

Le stretching, c’est l’étirement d’un muscle ou d’un groupe musculaire dans le but d’augmenter l’amplitude du mouvement. Il en résulte une amélioration de la force, de la mobilité, de la rapidité, de la résistance, de la souplesse et de la coordination.

Le stretching réaligne les fibres musculaires et aide à les assouplir et à défaire les adhérences améliorant ainsi la circulation sanguine à travers le muscle. Résultats : une meilleure nutrition et oxygénation des muscles accompagnée d’une meilleure élimination des toxines. Le stretching entretient aussi l’élasticité des fibres musculaires. Au niveau articulaire, le stretching stimule la production de synovie [le liquide qui lubrifie l’intérieur des articulations]. Il favorise également le renforcement des ligaments et réduit la pression à l’intérieur des articulations. Le stretching aide aussi à prévenir la dégénérescence fonctionnelle qui apparaît avec l’âge. En somme, l’étirement améliore la proprioception des muscles, tendons et ligaments, ce qui permet un meilleur équilibre entre tous ces tissus pour prévenir les blessures.

Le stretching s’adresse à tout le monde, il n’y pas de condition préalable !

Avant l’activité physique, votre période d’échauffement inclura une session de stretching pour préparer et assouplir votre musculature en plus d’aider à contrer les blessures. Un muscle échauffé a un cœfficient d’étirement plus élevé qu’un muscle froid.

Après l’activité, le stretching détendra votre musculature en réalignant les fibres musculaires. Donc, meilleure circulation, meilleure élimination et moins de courbatures le lendemain. Notez qu’après un effort intense, l’effet de raccourcissement des fibres musculaires peut se prolonger de 24 à 48 heures. De là la nécessité de s’étirer systématiquement après toutes performances, en entraînement ou en compétition.

Le stretching n’est pas une compétition !

Une respiration lente et profonde est de mise ainsi qu’une bonne visualisation du muscle ou du segment que vous voulez étirer [pour déterminer la durée de votre étirement, comptez 20 à 30 secondes ou trois respirations lentes].

Une attention particulière doit être portée au positionnement des segments par rapport à l’axe de l’étirement [entrer et sortir de l’étirement de façon lente et non saccadée].

La seule loi à respecter est celle de la non-douleur [notez que le fait de dépasser les limites d’étirement peut provoquer un réflexe de protection involontaire qui causera une contraction musculaire; vous risquez alors une blessure].

L’étirement musculaire augmente l’oxygénation du muscle, il accélère l’élimination des toxines, il diminue la pression à l’intérieur des articulations. Tout ceci provoque une meilleure sensation de bien-être corporel et aboutit à des meilleures performances !

Janvier 1995

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